カテゴリ
以前の記事
フォロー中のブログ
メモ帳
最新のトラックバック
ライフログ
検索
タグ
その他のジャンル
ブログパーツ
最新の記事
外部リンク
ファン
記事ランキング
ブログジャンル
画像一覧
|
2013年 12月 21日
Une maladie, un déménagement, un pèlerinage, un acte de charitéimprudente et candide, voilà donc toute l'action; mais de quelleadorable façon se révèle l'innocence du bon curé! Les conversations avecMarianne qui ne veut pas qu'il jeûne pendant le carême («Vous avez biensoixante-quatre ans, vous, Marianne, et pourtant vous pratiquez la loide l'Église dans sa rigueur.--Moi, c'est différent... Si vous l'avezoublié, je suis née à Éric-sous-Caroux, dans une pauvre cabane... oculos de grau oakley
, et jene vous ressemble pas plus...--Marianne, ne vous comparez pas à moi, jene suis qu'un malheureux pécheur fort en peine de son salut; vous, vousêtes une sainte, et, je vous le dis en vérité, un jour vous verrezDieu»); le voyage des Aires à Lignières, par la montagne, derrière lavoiture de déménagement, un humble exode et qui a pourtant je ne saisquoi, parmi sa simplicité, d'auguste et de biblique; le déjeuner du bonermite Adon Laborie au presbytère; le pèlerinage de Saint-Fulcran; lajoie et l'orgueil du bon vieux prêtre quand son doyen lui permet de direla messe dans la chapelle miraculeuse..., tout cela est délicieux,d'une franche poésie, familière et pénétrante. oculos oakley juliet Et quelle trouvaille que«ces tasses de M. l'abbé Combescure» qui reviennent régulièrement danstoutes les circonstances solennelles! Voulez-vous un fragment dedialogue qui vous donne le ton et l'accent de cette idylleecclésiastique? ...Et M. le vicaire Vidalene, auquel, pour obtenir son appui, j'ai rappelé les menus services que je lui rendais au grand séminaire, que pensera-il, lui?.. oculos de sol oakley
. Mon oncle continua, scandant chaque mot: --Ce n'est pas mon miroir à barbe seulement que je lui prêtais, mais aussi mes rasoirs, ma savonnette, mon plat et souvent mes livres. Vous savez Marianne, la tache qui est à la page 240 de mon _Theologiæ cursus completus_? Eh bien, c'est lui qui l'a faite; M. l'abbé Clochard me le dénonça...Pour comble de naïveté, le bon curé écrit, sur un beau cahier bienrelié, une Vie de son patron, le pape Célestin: «_Vie de saint Célestin,pape_, par l'abbé Célestin, curé-desservant de la paroisse des Aires.
cabane... oculos de grau oakley
#
by lancelpslv
| 2013-12-21 14:11
|
2013年 12月 20日
Je dis que l'assemblée a perdu la plus belle occasion deposer, sinon par un décret au moins par une déclaration solennelle, laseule borne qui convienne au principe trop illimité, et souvent malentendu, de la souveraineté des peuples. Vous voyez que la sagesse desdélibérations tient plus que vous ne pensez au calme des discussions.C'est ainsi que tout-à-l'heure vous alliez, dans le tumulte et sansm'entendre, porter un décret qui aurait l'influence la plus funeste surle jugement du ci-devant roi. En effet, la question ne peut plus êtrepour des Français libres, pour des hommes sincèrement, profondémentpénétrés de l'horreur de la tyrannie; elle ne peut plus être de savoirsi nous nous tiendrons en séance permanente pour juger Louis Capet; carcette permanence pourrait produire de funestes longueurs; la lassitudeamènerait une décision fatale. Quelle est donc la mesure que vous devezprendre? C'est de juger sur-le-champ, sans désemparer. Remarquez bienque cette question, qui ne vous paraît qu'une question minutieuse deforme, aura cependant une influence nécessaire sur le sort de LouisXVI; car votre décision sur ce point entraînera la question de savoirsi Louis XVI doit être jugé en vertu de l'insurrection, ou s'il fautlui faire un procès d'après les règles ordinaires.(On observe qu'il a été décidé que Louis XVI serait jugé. doudoune moncler quincy
)Robespierre. Il ne faut pas s'envelopper d'une équivoque. L'assembléen'a pas décrété qu'il y aurait un procès en forme; seulement elle adécidé qu'elle prononcerait elle-même le jugement ou la sentence duci-devant roi. Je soutiens que, d'après les principes, il faut lecondamner sur-le-champ à mort, en vertu d'une insurrection.(Un mouvement d'approbation se manifeste dans les tribunes. Desmurmures se font entendre dans une grande partie de l'assemblée.) Maximilien Robespierre (1758-1794), Discours pour appuyer la projet dedécret du bannissement des tous les Bourbons de la république, prononcéau Club des Jacobins le 16 décembre 1792 (16 décembre 1792)(La proposition de bannir tous les Bourbons, faite à la Convention parBuzot et appuyée par Louvet, fut vivement combattue aux Jacobins parCamille Desmoulins. moncler 2013 Robespierre monta à la tribune ensuite.)Camille Desmoulins vous a entretenus de l'astuce des ennemis de laliberté; mais je crois qu'il ne les a pas pénétrés dans toute leurprofondeur. Il m'a été impossible de me trouver à la Conventionaujourd'hui; mais je déclare que si je m'y étais trouvé, j'aurais votépour la motion de Louvet. Elle est conforme aux principes, et laconduite de Brutus est applicable à notre position actuelle. J'avoueque la maison d'Orléans a montré beaucoup de patriotisme. Je nem'oppose aucunement à la reconnaissance que l'on doit à cette famille;mais quels que soient les membres de la ci-devant famille royale, ilsdoivent être immolés à la vérité des principes. La nation peut-elles'assurer que tous les membres de cette famille seront invariablementattachés aux principes? Je suis loin d'accuser ceux de ses membres quisemblent avoir été accusés ce matin par le parti aristocratique; je neles crois d'aucune faction: mais nous devons tenir aux principes. moncler lazare
Or,tels sont les nuages répandus sur les caractères, que nous ne pouvonspas connaître le but direct de la maison d'Orléans. Les patriotes ontparu défendre le citoyen Egalité, parce qu'ils ont cru la cause desprincipes attachée à la cause d'Egalité. Et une chose bien certaine,c'est que les patriotes n'ont jamais eu de liaisons avec la maisond'Orléans, et que ceux qui ont provoqué ce décret ont les plus grandesliaisons avec cette maison. Comment se fait-il que Pétion, qui est dela faction Brissotine, qui est évidemment l'ami d'Egalité, se soitdéclaré contre lui? Voilà matière à réflexions. Comment se fait-il queSillery, confident de la maison d'Orléans n'abandonne pas la société deBrissot et de Pétion? Comment se fait-il que les patriotes qui ontdéfendu d'Orléans n'ont jamais eu aucune liaison avec la maisond'Orléans? Comment se fait-il que d'Orléans ait été nommé député à laConvention par ceux qui ont des liaisons avec Brissot? Comment sefait-il que Louvet ait cherché à accréditer le bruit que nous voulionsélever d'Orléans à la royauté? Comment se fait-il que Louvet, qui saitfort bien que, dans l'assemblée électorale, j'ai voté contre Egalité,ait répandu dans ses libelles que je veux donner la couronne àd'Orléans?Voici les conséquences que je tire de tout cela: c'est que la motionfaite ce matin n'a été qu'une comédie, comme beaucoup d'autres: c'estque cette motion cache un piège où l'on voulait entraîner lespatriotes. Le but de cette faction est de se donner un air républicain;et, pour arriver à ce but, elle veut nous imputer tous les projetsqu'elle médite elle-même. Le but de cette faction, c'est de jeter dansles esprits un peu crédules les alarmes que répandent quelques motsdont elle se sert.
jugé. doudoune moncler quincy
#
by lancelpslv
| 2013-12-20 11:29
|
2013年 12月 19日
La nation, sans doute, doit beaucoup de reconnaissance au zèle de ceuxqui réclament, pour elle, ce droit qu'elle avait oublié jusqu'ici; sansdoute parce qu'elle croyait en avoir de plus sacrés à conquérir ou àcimenter. C'est à eux qu'il était réservé de découvrir ce principeinconnu, d'où il résulte que la souveraineté du peuple français estcompromise, si les quatre-vingt-trois départements ne nomment point desreprésentons particuliers pour concourir à la garde des ministres, dutribunal de cassation; que dis-je? pour garder nos ports, nos arsenaux,nos forteresses, qui sont aussi des dépôts et des établissementsnationaux. Et pourquoi aussi les commis, les huissiers de la conventionnationale, ne seraient ils pas pris, aussi bien que ses gardes, dansles quatre-vingt-trois départements de la république. Car toutes cesconséquences dérivent évidemment du même principe; et si elles sontabsurdes, ce n'est peut être que la faute du principe.Mais d'où vient donc ce bizarre scrupule? Partout où l'Assembléenationale résidera, ne sera-t-elle pas gardée par des Français? àBordeaux, à Marseille, à Paris, peut importe; elle ne doit point voirdes Bordelais, des Marseillais, des Parisiens; mais des citoyens placéssur différons points, d'un état unique et d'une patrie commune à tous.N'est-ce pas la nature même des choses qui veut que, dès que son séjourest fixé à Paris, elle soit gardée par la portion du peuple françaisqui habite Paris? Et comment peut-on présenter, comme un privilègeodieux, ce qui n'est que l'effet de la nature des choses; et que lesmêmes circonstances transporteraient indifféremment à d'autres.Cependant on nous présente la force armée, qu'on veut appeler desdépartements, comme un _lien moral que l'on ne peut méconnaître sanscompromettre l'unité, la force et la paix intérieure de l'Etat_. jogging moncler homme
Quil'eût jamais soupçonné, que le salut de l'Etat tenait à un corps de4000 hommes réunis pour faire le service militaire auprès del'assemblée représentative? Et ne pensez-vous pas vous-mêmes, citoyens,que le véritable lien de l'unité, de l'indivisibilité de la républiquefrançaise, c'est celle du gouvernement et de la représentationnationale; c'est le système entier de nos lois constitutionnelles?Mais comment veut-on nous faire voir la consolidation de l'unitépolitique dans un projet qui tend évidemment à l'altérer? Eh! qu'ya-t-il donc de plus naturellement lié aux idées fédératives que cesystème d'opposer sans cesse Paris aux départements, de donner à chaquedépartement une représentation armée particulière; enfin, de tracer denouvelles lignes de démarcation entre les diverses sections de larépublique, dans les choses les plus indifférentes et sous les plusfrivoles prétextes?Que dis-je? qui peut songer aux circonstances qui ont accompagné etprécédé le projet que je combats, sans voir qu'il ne fait que préparercelui de morceler l'état en républiques fédérées? Eh! que signifientdonc ces déclamations intarissables contre l'esprit qui anime lescitoyens de Paris contre tous les mandataires que cette ville achoisis? Que signifient ces suppositions éternelles de complots, donton prétend qu'elle est le foyer; ces dénonciations prodiguées à touspropos par un ministre, commentées avec tant de perfidie, soutenuesavec tant de fureur, et que l'on a donné pour motifs à la propositiond'appeler autour de vous une force armée extraordinaire? Que signifiece ton menaçant avec lequel on annonce sans cesse les bataillons quiarrivent pour nous contenir? Hier encore, l'auteur du projet que nousdiscutons, n'invitait-t-il pas formellement les quatre-vingt-deuxautres départements à s'élever contre celui de Paris? Quel peut être lebut de ce système de calomnie et de persécution, si ce n'est de semerl'alarme dans les départements et dans votre sein, pour diviser l'Etatet détruire Paris? Dans ces circonstances, est-il difficile de prévoirles conséquences du décret que l'on vous propose? Ne le regardez-vouspas comme une semence de discorde jetée entre les citoyens de Paris quine verront, dans les motifs et dans la nature de cette constitution,qu'une injure et des dangers et ces surveillants armés, qui arriverontpleins de ces préventions sinistres, fruits amères de tant de libelleset de tant d'intrigues? Déjà je crois voir renouveler ces actesarbitraires contre la liberté individuelle, provoqués par les hainespersonnelles et par l'esprit de parti. Je vois d'un côté l'oppression,de l'autre la résistance; partout l'animosité et les défiances, c'està-dire, la guerre civile commençant dans Paris. Et dès-lors, quel vastechamp ouvert aux intrigues et aux factions! Quels prétextes depersuader aux départements qu'ils doivent accourir au secours de leurscompatriotes; de crier aux conspirations, aux agitateurs, de grossir lagarde de 4000, qu'on avait d'abord proposé de porter à 24000! Et quipeut répondre que l'intrigue et l'esprit de parti ne présideront pointà sa composition, ou ne la circonviendront pas; que l'aristocratiedéguisée, que les royalistes devenus républicains ne s'y introduirontpas?De tous les résultats sinistres que ce projet peut produire, qui peutprédire, avec précision, ceux que le temps ferait éclore? Mais aussi,qui peut ne pas les redouter? qui ne doit point les prévenir autantqu'il est en son pouvoir?Cependant on nous présente la garde nouvelle comme un bienfait pour laville de Paris, et comme un moyen nécessaire pour resserrer les liensde la confiance et de l'affection entre elle et les départements. Eh!ne les relâchez pas, ces liens, ils seront immortels. Ne vous appliquezpoint à attiser contre elle une haine ingrate, une absurde jalousie, etelle comptera toujours sur l'attachement des Français. Nous necraignons pas qu'ils perdent le souvenir des événements immortels de larévolution, ni de la sainte alliance que nous avons jurée tant de fois,et que nous venons de cimenter par notre sang et par la mort destyrans. Que nous importe, au surplus, cet éloge de Paris, démenti unmoment après par des reproches amers, et balancé par le tableau desavantages qu'on semble lui envier! Non, Paris, quoi qu'en dise lerapporteur du comité, _ne s'enorgueillit point de cette opulence_ qu'ila immolée sans regret à la liberté, _des monuments dont les arts l'ontembelli_; il a renversé tous ceux qui nous rappelaient l'idée dudespotisme. sweat moncler Nous avons oublié tous les arts, pour ne connaître quecelui de combattre la tyrannie; _nous ne sommes pas fiers des vertusd'un petit nombre d'hommes qui viennent les cultiver au milieu denous_. Cette corruption, enfantée par l'opulence que vous nousreprochez, ne nous appartient pas. Elle est le partage de ceux quipossèdent ces richesses; et ces gens là sont bien plus près desprincipes de nos calomniateurs que des nôtres. Au reste, nous croyonsaussi que le peuple magnanime, qui a renversé la Bastille et le trône,qui a souffert les proscriptions et la misère pour conquérir laliberté, n'est pas tout à fait corrompu; et nous pensons que la vertude nos sans-culottes vaut bien celle des rhéteurs feuillantins, et desrépublicains-royalistes _qui daignent venir cultiver leurs talentssublimes au milieu de nous_.Ne dites donc plus que cette _garde est nécessaire, parce qu'onpourrait un jour faire oublier aux habitant de Paris_ (ce sont lestermes du rapport), _que leur existence est attachée à l'indépendancedes représentants, qu'il doivent s'honorer de posséder dans leurs murs;mais qu'ils ne peuvent jamais influencer impunément!_Représentants du peuple, l'entendez vous? Le voilà donc découvert cemotif caché de l'institution qu'on vous propose! C'est contre lescitoyens de Paris qu'elle est invoquée. N'était-ce pas là l'esprit etle langage de ces fougueux défenseurs de l'aristocratie qui, depuis,ont tourné un fer parricide contre le sein de leur patrie, lorsqu'ilsdéploraient la perte de leurs odieux privilèges anéantis par la volontésouveraine? N'était-ce pas celui de La Fayette, lorsqu'il se baignaitdans le sang des plus vertueux citoyens; lorsqu'il environnait cettesalle même de satellites égarés, pour enhardir l'assemblée constituanteà assassiner la liberté? Eh! pour quel autre raison voudrait on mettredes gens armés entre le peuple et soi, si ce n'est pour le trahir? Lavertu n'appelle-t-elle pas toute la force de l'opinion publique, commele crime la repousse?Le texte ordinaire des déclamations de tous ces ennemis de la liberté,c'était la tyrannie du peuple de Paris; comme si les Français de Parisétaient d'une autre nature que ceux qui habitaient les autres contréesde la France. Ils savaient bien que s'élever contre l'influence desFrançais de Paris, c'était un moyen adroit d'attaquer l'opiniongénérale; qu'attaquer le peuple. bonnet moncler homme
de Paris, c'était attaquerindirectement le peuple français; car ce n'était point les citoyens dePerpignan ou de Quimper, qui pouvaient exercer l'heureux ascendant desregards publics sur les opérations dont Paris est le théâtre. Parisavait un tort irréparable aux yeux de tous les fripons politiques;c'était de renfermer une immense population, qui était à chaque instanttémoin de tous les événements qui intéressent la liberté publique. Pouraffermir la liberté, il faut à ce vaste empire un foyer de lumières etd'énergie, d'où l'esprit public put se communiquer à la multitudeinfinie de toutes les petites sections qui composent l'universalité dupeuple français. Paris fut à ce titre l'écueil du despotisme royal; ilest destiné à être celui de toutes les tyrannies nouvelles. Aussi, tantqu'il existera en France des ambitieux qui méditeront des projetscontraires à la cause publique, ils chercheront à calomnier, à détruireParis; ils voudront au moins dérober leurs crimes aux regards du peuplemagnanime et éclairé qu'il renferme dans son sein. Citoyensreprésentants, voilà toute la politique de ceux qui veulent vous égareret vous maîtriser. Qu'ajouterai-je à tout cela? Vous dirai-je que lecorps particulier qu'on veut vous attacher n'est pas plus digne devous, que la masse des citoyens qui vous entourera partout où vousporterez vos pas; que cette maison militaire choisie par lesadministrations; que cet équipement, que ces uniformes dont vos comitésont daigné s'occuper, ne valent pas, aux yeux des amis de la liberté,les habits grossiers et variés, ces épaulettes de laine et ces piquesde nos sans-culottes que vous allez éloigner de vous? Je ne vous diraiplus qu'un mot.
l'Etat. jogging moncler homme
#
by lancelpslv
| 2013-12-19 09:42
|
2013年 12月 18日
Guadet et à moi; car jesoutiens que tous les patriotes ont mes principes: il est impossiblequ'ils n'admettent les principes éternels que j'ai énoncés. Quandj'aurai terminé ma courte réponse, je suis sûr que M. Guadet se rendralui-même à mon opinion; j'en atteste et son patriotisme et sa gloire,choses vaines et sans fondement si elles ne s'appuyaient sur lesvérités immuables que je viens de proposer.L'objection qu'il m'a faite tient trop à mon honneur, à mes sentimentset aux principes reconnus par tous les peuples du monde, et par lesassemblées de tous les peuples et de tous les temps, pour que je necroie mon honneur engagé à les soutenir de toutes mes forces.La première objection sur ce que j'aurais commis la faute d'induire lescitoyens dans la superstition après avoir combattu le despotisme. Lasuperstition, il est vrai, est un des appuis du despotisme, niais cen'est pas induire les citoyens dans la superstition que de prononcer lenom de la Divinité. J'abhorre, autant que personne, toutes ces sectesimpies qui se sont répandues dans l'univers pour favoriser l'ambition,le fanatisme et toutes les passions, en se couvrant du pouvoir sacré del'Eternel qui a créé la nature et l'humanité; mais je suis bien loin dela confondre avec ces imbéciles dont le despotisme s'est armé. doudoune noir moncler
Je soutiens, moi, ces éternels principes sur lesquels s'étaie lafaiblesse humaine pour s'élancer à la vertu. Ce n'est point un vainlangage dans ma bouche, pas plus que dans celle de tous les hommesillustres qui n'en avaient pas moins de morale, pour croire àl'existence de Dieu. (Plusieurs voix: A l'ordre du jour! Brouhahas)Non, messieurs, vous n'étoufferez pas ma voix, il n'y a pas d'ordre dujour qui puisse étouffer cette vérité: je vais continuer de développerun des principes puisés dans mon coeur, et avoués par tous lesdéfenseurs de la liberté; je ne crois pas qu'il puisse jamais déplaireà aucun membre de l'Assemblée nationale d'entendre ces principes, etceux qui ont défendu la liberté à l'Assemblée constituante ne doiventpas trouver d'oppositions au sein des amis de la constitution. Loin demoi d'entamer ici aucune discussion religieuse qui pourrait jeter de ladivision parmi ceux qui aiment le bien public, mais je dois justifiertout ce qui est attaché sous ce rapport à l'adresse présentée à laSociété.Oui, invoquer la Providence et omettre l'idée de l'Etre éternel quiinflue essentiellement sur les destins des nations, qui me parait à moiveiller d'une manière toute particulière sur la révolution française,n'est point une idée trop hasardée, mais un sentiment de mon coeur, unsentiment qui m'est nécessaire à moi, qui, livré dans l'Assembléeconstituante à toutes les passions et à toutes les viles intrigues, etenvironné de si nombreux ennemis, me suis toujours soutenu. Seul avecmon âme, comment aurais-je pu suffire à des luttes qui sont au-dessusde la force humaine, si je n'avais point élevé mon âme à Dieu. Sanstrop approfondir cette idée encourageante, ce sentiment divin m'a biendédommagé de tous les avantages offerts à ceux qui voulaient trahir lepeuple. doudoune moncler enfant Qu'y a-t-il dans cette adresse, une réflexion noble et touchante,adoptée par ceux qui ont écrit avec l'inspiration de ce sentimentsublime: je nomme Providence ce que d'autres aimeront peut-être mieuxappeler hasard, mais ce mot Providence convient mieux à mes sentiments.On a dit que j'avais fait une injure aux sociétés populaires. Ah!certes, messieurs, je vous en atteste tous, s'il est un reproche auquelje sois inaccessible, c'est celui qui me prête des injures au peuple,et cette injure consiste en ce que j'ai cité aux sociétés la Providenceet la Divinité. Certes, je l'avoue, le peuple français est bien pourquelque chose dans la révolution: sans lui nous serions encore sous lejoug du despotisme. J'avoue que tous ceux qui étaient au-dessus dupeuple auraient volontiers renoncé pour cet avantage à toute idée de laDivinité, mais est-ce faire injure au peuple et aux sociétés affiliéesque de leur parler de la protection de Dieu, qui, selon mon sentiment,nous sert si heureusement.Oui, j'en demande pardon à tous ceux qui sont plus éclairés que moi,quand j'ai vu tant d'ennemis avancer contre le peuple, tant d'hommesperfides employés pour renverser l'ouvrage du peuple, quand j'ai vu quele peuple lui-même ne pouvait agir et qu'il était obligé des'abandonner à des traîtres, alors plus que jamais j'ai cru à laProvidence, et je n'ai pu insulter ni le peuple, ni les sociétéspopulaires, soit en parlant, comme je l'ai fait, des mesures qu'il fautprendre pour la guerre ou pour la paix; soit dans le retour que j'aifait sur ce qui s'est passé.En disant que la demande de la guerre ne me semblait avoir ni place, niobjet déterminé, je n'ai point insulté les sociétés populaires, car onn'a pas recueilli leur voeu: Celle-ci même n'a pas émis une opinionpositive. gilet moncler
Je n'ai point insulté le peuple. J'ai demandé la guerre, s'ilfaut avoir la guerre; et la paix, si on peut l'avoir, et je crois qu'ilest possible d'avoir la paix. Je n'ai insulté personne quand j'ai ditque l'on parlait plus de guerre que des moyens de la faire avec succès.Serait-ce les patriotes de l'Assemblée nationale, serait-ce leslégislateurs patriotes! en est-il un qui puisse nier qu'avant la mortde Léopold, Narbonne et La Fayette étaient présentés comme les hérosqui devaient sauver la nation? en est-il un qui puisse nier que detoutes les parties de la France, s'adressaient ici des plaintes que lesgardes nationales n'étaient point armées, que les officiersaristocrates commandaient, qu'on demandait en vain leur expulsion? Enest-il un qui puisse dire qu'un général qui, les mains teintes de sangde ses concitoyens, devait les mener au combat, pût inspirer laconfiance? En est-il un qui puisse dire qu'ils avaient pris des mesuresnécessaires pour déjouer les conspirations ourdies par nos ennemiscommuns. Oui, c'est la providence qui a fait tomber leurscorrespondances en nos mains; j'applaudis à ce qu'a fait l'Assembléenationale, à condition que sa démarche sera soutenue, et que la paix etle bonheur du peuple en seront les résultats. Est-il quelqu'un quipuisse me reprocher d'avoir offensé les patriotes et les députés, quiont la preuve personnelle que je les estime; et quand j'étais investidu caractère sacré de représentant du peuple, m'a-t-on vu trouvermauvais que des citoyens courageux présentassent à l'Assembléeconstituante des observations rigoureuses sur les fautes ou elle étaittombée?J'atteste que je n'ai pas trouvé de plaisir plus doux que lorsque aumilieu de ces plates flagorneries qui inondaient la salle, je voyaispercer quelques pétitions qui montraient le véritable voeu du peuplefrançais, trop longtemps outragé, trop longtemps oublié. Comment yaurait-il un citoyen qui pût adopter d'autres sentiments que ceux queje viens d'exprimer?Je passe à la troisième objection.
armé. doudoune noir moncler
#
by lancelpslv
| 2013-12-18 09:45
|
2013年 12月 17日
IILA NAISSANCE DU DUC DE BOURGOGNE.1682.Anne-Marie-Victoire de Bavière, princesse d'une constitution délicate,épousa, au mois de janvier 1680, le dauphin, fils de Louis XIV. Lapremière année de ce mariage ne fut qu'une longue série de fêtes pour lajeune dauphine. Mais quand, vers la fin de 1681, l'on eut la certitudede sa grossesse, de grandes précautions, commandées par la faiblesse deson organisation, lui furent imposées. Tout le monde s'intéressait àcette princesse et attendait avec anxiété l'époque de sa délivrance. Lanaissance d'un petit-fils était surtout le désir le plus ardent de LouisXIV, et il voyait approcher ce moment avec une joie mêlée de quelquesinquiétudes. sac vanessa bruno toile
Une première pensée dut se présenter à lui dans une conjoncture aussigrave: à qui remettrait-on le soin d'accomplir cette opérationimportante? à un accoucheur ou à une sage-femme?Aujourd'hui le choix serait bientôt fait, ou plutôt il n'y en auraitpas. Mais il n'en était pas ainsi à cette époque. Les accoucheursn'étaient pas répandus comme ils le sont actuellement, et la scienceobstétricale était presque entièrement confiée à des femmes. Non pas quedepuis longtemps d'illustres chirurgiens n'eussent pratiqué desaccouchements, mais en général c'était dans des cas exceptionnels etdifficiles, et dans l'ordre ordinaire des choses, l'on voyait lesaccouchements confiés presque exclusivement à des sages-femmes. Déjà,cependant, les femmes avaient moins de répugnance à se remettre dans lesmains des hommes, et quelques accoucheurs célèbres étaient parvenus à sefaire une brillante réputation parmi les dames de la cour, de lamagistrature et de la haute bourgeoisie. Mais le plus grand nombre desfemmes grosses choisissaient des accoucheuses pour les délivrer, et lesreines, Marie de Médicis, épouse de Henri IV; Anne d'Autriche, épouse deLouis XIII; et Marie-Thérèse, épouse de Louis XIV, avaient étéaccouchées par des femmes. Il semblait donc tout naturel que dans cettecirconstance, le roi choisît une sage-femme pour accoucher la dauphine. sac hobo vanessa bruno Il n'en fut cependant pas ainsi, et un chirurgien fut chargé de cetteimportante opération. On a déjà dit que la dauphine était d'uneconstitution délicate, et que le roi redoutait beaucoup ce moment; ilvoulut donc la remettre entre les mains d'un homme habile et ayant toutesa confiance, et il désigna pour accoucheur _Clément_._Clément_ (Julien) était alors l'accoucheur le plus célèbre de Paris. Néen 1638, à Arles, il vint fort jeune à Paris pour étudier l'art desaccouchements. Gendre et élevé de _Lefebvre_, autre accoucheur en renomde la même époque, il acquit bientôt une grande réputation; et par sonhabileté et le talent qu'il montra dans quelques occasions dangereuses,il contribua beaucoup à la véritable révolution qui fit préférer lesaccoucheurs aux sages-femmes, révolution achevée surtout par le choixque Louis XIV fit de lui pour la dauphine.La réputation de Clément ne l'avait pas seule indiqué au choix de LouisXIV. Amené mystérieusement auprès de madame de Montespan quand elle mitau monde le duc du Maine, il avait continué de l'assister dans sesautres accouchements, et le roi avait pu ainsi apprécier sestalents[18]. sac vanessa bruno rouge
L'accoucheur choisi, il fallait s'occuper de prendre une nourrice.Celles-ci ne manquèrent point; et il en vint s'offrir de tous côtés. Onétait dans l'usage de les choisir vers le septième mois de la grossesse.Peut-être paraîtra-t-il curieux de connaître les conditions exigéesalors pour être la nourrice d'un prince.--Elle devait être âgée devingt-deux à trente ans,--avoir un lait de trois mois,--avoir déjà faitune nourriture étrangère,--être d'un tempérament sanguin,--avoir lescheveux noirs ou d'un châtain brun,--avoir une constitution forte etrobuste,--être assez grasse,--avoir bon appétit,--et n'être délicate nisur le boire, ni sur le manger,--être gaie et de bonne humeur,--avoirtoujours le mot pour rire,--n'être sujette à aucune incommodité,--nesentir mauvais ni de la bouche, ni des aisselles, ni des pieds,--n'avoirpoint de dents gâtées et les avoir toutes,--avoir la peau blanche etnette,--enfin avoir tous les signes d'une bonne santé.--Il fallait deplus qu'elle fût assez jolie,--gracieuse dans son parler,--bien faitedans sa taille,--ni trop grande, ni trop petite, ni bossue, ni boiteuse,et qu'elle n'eût aucun accent prononcé.--Mais ce qu'on exigeait surtout,c'était que la gorge fût bien faite et contînt suffisamment delait.
dauphine. sac hobo vanessa bruno
#
by lancelpslv
| 2013-12-17 09:41
|
|